Après nous être bien documentés sur le chiot Doberman, nous allons chercher la nôtre, Nala, en Flandres. Le trajet du retour est assez long, elle pleure la moitié du temps !

Une fois à la maison, après quelques instants d’inquiétude, elle part à la découverte de tous les coins et recoins. Curieuse, elle n’a peur de rien, on voit que les éleveurs l’ont bien stimulée. Elle aimerait beaucoup jouer avec Penny mais, contrairement à ce que nous pensions, celle-ci n’est pas réceptive. Elle feint l’indifférence mais n’est pas agressive sauf quand Nala veut s’installer avec elle dans son panier !

La première nuit est difficile, Nala pleure beaucoup. Nous avions fait le choix de la laisser dans son panier en bas, pas très loin de Penny, pensant naïvement qu’elle la rassurerait. Nous descendons donc plusieurs fois pendant la nuit pour la calmer.

La seconde nuit, nous la faisons dormir dans la chambre de notre fils pour qu’il puisse la caresser sans se lever, c’est quand même moins fatigant. Elle pleure encore beaucoup, surtout vers minuit et 6h. Malheureusement, il n’y a pas que la nuit qu’elle pleure, la journée aussi.

Le troisième jour, nous commençons à être sérieusement agacés par ses pleurs incessants. Après quelques recherches, on réalise que notre attitude qui consiste à la rassurer quand elle pleure a surtout pour conséquence de les augmenter ! Éh oui, elle a vite associé pleurs et câlins la coquine ! Nous décidons de ne plus du tout réagir à ses pleurs. L’indifférence suivie de l’attention dès qu’elle cesse de pleurer marche à merveille, elle comprend très vite et les pleurs disparaissent ! Il n’aura fallu qu’une journée avec 3-4 phases d’indifférence pour y parvenir.

Nous utilisons le même genre de méthode pour régler le problème des jappements. En effet, Nala cherche à attirer l’attention de Penny de cette manière, ce qui entraîne les aboiements de Penny en retour ! Nous isolons Nala sans lui parler (donc sans la gronder non plus, dans une indifférence totale) quelques instants dans une pièce jusqu’à ce qu’elle soit silencieuse, nous ouvrons alors la porte et vaquons à nos occupations sans nous en occuper. Par contre, si elle vient vers nous, nous réagissons avec elle comme d’habitude. Là aussi, ça fonctionne bien. Quelle joie de retrouver un peu de calme dans la maison !