En furetant de-ci, de-là, nous avons craqué pour le Dobermann, élégant et stylé (comme dirait notre fille !). Nous avons repensé à Magnum et à Apollon et Zeus, les deux chiens d’Higgins, toute notre jeunesse… !

Zeus et Apollon, les Dobermann de la série Magnum

Il y avait aussi Laurel et Hardy, deux Dobermann transformés en tueurs par leur maître dans la série Columbo.

Laurel et Hardy, les Dobermann de la série Columbo

Et enfin, Roscoe et Desoto dans le film d’animation Oliver des studios Disney.

Roscoe et Desoto, les Dobermann du film Disney Oliver et Compagnie

Mais nous avons aussi découvert un truc que nous ignorions complètement : leurs oreilles et leur queue sont coupées ! Enfin, ce n’est plus tout à fait exact, car cette pratique est interdite en Belgique maintenant, du coup, les Dobermann ont une tout autre allure !

Un Dobermann dont les oreilles et la queue ne sont pas coupées

C’est fou comme ça les change ! Ils sont tout aussi beaux, mais ont un air nettement moins menaçant. Maintenant, il n’y a plus qu’à trouver un chiot pour le mois de juin-juillet pour que notre fils ait du temps à lui consacrer… mais plus facile à dire qu’à faire ! Entre les mises en garde sur son futur caractère décrit comme forcément agressif, on nous a même parlé de « tueur », et les avis contradictoires sur sa morphologie, nous avons tout entendu !

Après un petit moment de saturation, nous avons fait la part des choses. Au niveau du caractère, il n’y a pas vraiment de généralités, tout dépend des parents, de la personnalité du chien et surtout de l’éducation reçue. Comme nous comptons aller dans un club de dressage, nous avons supposé que l’on ne devrait pas avoir trop de souci, d’autant plus que l’on a déjà « dressé » un chien avant.

Pour la taille, c’est vrai qu’il y a une différence dans les Dobermann, certains sont massifs, d’autres plus fins, pourquoi ? Pour être certains de la qualité de la réponse, nous avons consulté le club belge de la race Dobermann (BDCB) ainsi que le Dobermann Club de France. Les standards de la race indiquent 63 à 68 cm au garrot pour une femelle, ouf ! Cela dit, cela veut dire aussi que certains éleveurs ou propriétaires ont des races plus grandes, ce qui signifie que, sans pédigrée, nous risquons de nous retrouver avec un bien plus grand que prévu ! Bref, nous avons laissé tomber l’achat en magasin (qui ne nous plaisait pas trop d’ailleurs) pour pouvoir voir les parents, surtout la mère, et évaluer, à quelques centimètres près, la future taille du chiot.

Il nous restait donc le particulier ou l’éleveur agréé, indépendamment d’une différence de budget (qui varie quand même du simple au double !). Il est clair que l’éleveur nous fournira un chiot sain, sans consanguinité, et sans problème génétique particulier, alors que pour le particulier, ce n’est pas certain. Cela dit, il existe maintenant des tests ADN que l’on peut facilement réaliser et qui permettent d’obtenir une probabilité de la survenue de différents problèmes de santé congénitaux. Il est donc tout à fait possible de tester un chiot d’une portée avant son adoption.