Type de concours canin : le dog dancing

La première apparition d’un travail d’obéissance sur base musicale s’est déroulée en Angleterre en 1992. Elle prendra le nom de Heelwork to Music aussi appelée Dog (ou Doggy) Dance (ou Dancing) ou obéissance rythmée. Plus ou moins à la même époque, le Canada développe également une discipline canine associant la musique, le Canine freestyle ou danse canine libre. Ces disciplines apparaissent en Belgique en 2006 (elles ne se dissocieront en 2 activités distinctes qu’en 2012) et il faut attendre 2010 pour voir naître le premier championnat du monde.

Le HTM est règlementé et doit comprendre 75% de marche au pied. Certaines positions sont imposées et le chien ne doit pas être éloigné de plus de 2m de son maître. Il est accessible aux chiens de toutes les races, à partir de 12 mois. En Belgique, il est appelé Dog Dancing et il se subdivise en plusieurs catégories de difficulté croissante : Initiation pour les débutants, Beginners, Novice, Intermediate, Advanced, Juniors (pour les jeunes conducteurs entre 12 et 14 ans) et Innovation (pour plusieurs couples « conducteur-chien » ou pour un conducteur et plusieurs chiens). La durée de la plage musicale varie entre 3 minutes 30 secondes et 4 minutes 30 secondes maximum en fonction des niveaux. L’évaluation se réalise au niveau artistique et technique (finition et précision). Chaque chorégraphie, dont le terme technique exact est « routine » doit comprendre un certain nombre de mouvements parmi ceux-ci :

  • exercice de suivi (traditionnel, à gauche, à droite, en marche arrière, entre les jambes, … )
  • cercle (autour du maître, d’une de ses jambes, d’un accessoire, …)
  • immobilisation alors que le conducteur continue à bouger
  • saluer ou se pencher en avant
  • slalom, effectuer un huit entre les jambes du conducteur (en avant, en arrière, …)
  • saut
  • « paw work-kick et lot » : utilisation des pattes avant du chien
  • roulade
  • attitude de « faire le beau »
  • travail à distance
  • marche sur les pattes arrières
  • black-up : le chien s’éloigne en marche avant et revient en marche arrière entre les jambes du conducteur
  • ramper en position couchée
  • se frotter le museau avec une patte

Le Freestyle est plus varié que le HTM car tous les mouvements sont possibles. Chacun peut donc laisser libre cours à son imagination dans la réalisation des chorégraphies.

En France, le HTM et le Freestyle prennent le nom d’obéissance rythmée ou obérythmée en 2005. Elle se décline en 4 niveaux de difficulté croissante accessibles à partir du CAESC (Certificat d’Aptitude à l’Éducation Sociale du Chien) : Premiers pas, Novices, Intermédiaires et Avancés. Ce n’est qu’à partir du niveau Novice que le conducteur choisit de s’orienter en HTM (75% de mouvements imposés) ou en Freestyle (75% de mouvements libres), voire de concourir dans les deux disciplines. La durée de la plage musicale varie entre 1 minute à 4 minutes 30 selon la catégorie.


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